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Le quotidien d’apprenties geisha : Une longue route pour maîtriser l’art du divertissement

Le quotidien d’apprenties geisha : Une longue route pour maîtriser l’art du divertissement

Ceci est le dernier article de la série. Pour lire les précédents :

https://www.nipponconnection.fr/le-quotidien-dapprenties-geisha-lorsque-des-adolescentes-frappent-a-la-porte-de-la-tradition/

https://www.nipponconnection.fr/le-quotidien-dapprenties-geisha-un-an-pour-devenir-maiko/

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https://www.nipponconnection.fr/le-quotidien-dapprenties-geisha-des-meres-et-soeurs-comme-guides-sur-le-chemin-de-la-maturite/

 

 

Depuis qu’elle a fait ses débuts deux ans auparavant, Katsuna a concentré ses efforts sur l’élargissement de son répertoire de danses traditionnelles qu’elle exécute devant les convives d’ozashiki.

 

Au début, Katsuna, maiko de 18 ans du district de Kamishichiken, ne connaissait que trois danses. Mais maintenant la jeune maiko en maitrise un large nombre qui rendent hommage aux subtilités de chaque saison.

Bien que le respect des traditions soit primordial dans le monde des geishas, Katsuna admet avoir recours aux dernières innovations technologiques –un smartphone– pour enregistrer ses performances et pouvoir les revoir.

Les geiko et maiko de Kamishichiken présentent chaque printemps un spectacle public, le Kitano Odori, qui se tient pendant deux semaines entre fin mars et début avril.

Lors de sa première année, c’est tout juste si Katsuna se rappelait de ses pas de danse sur chaque chant. « Mais cette année je pense avoir été capable d’insuffler mon âme à la danse » déclare-t-elle.

Les ozashiki ne débutant que le soir, les maiko et geiko ont la journée pour prendre, entre autres, des leçons de danse, de shamisen, de chant et de cérémonie du thé.

Toshihina, une maiko de 16 ans du quartier de Miyagawacho, prend aussi des cours de conversation anglaise, elle espère ainsi élargir son horizon en tant qu’artiste professionnelle.

Après avoir été maiko pendant quatre à cinq ans, une jeune fille peut enfin devenir geiko accomplie et distraire les clients par le chant ou la musique en plus de la danse.

Au bout de quelques années supplémentaires, la jeune geiko devient ‘jimae’, c’est-à-dire indépendante de son okiya. Dorénavant elle garde la totalité de ses gains mais doit financer elle-même ses leçons, ses tenues, son logis et autres dépenses. L’okiya demeure néanmoins son agent qui gère ses rendez-vous professionnels.

Les geiko doivent quitter la profession quand elles se marient, mais certaines choisissent de rester célibataire pour faire perdurer la tradition.

Katsuna aspire à développer son potentiel au maximum en tant que geiko quitte à rester seule aussi longtemps que nécessaire. Son idole est la geiko Katsukiyo, 87 ans et ancienne présidente de l’union des geishas du quartier, qui danse toujours devant les clients.

« Je ne sais pas de quoi mon avenir sera fait, mais je continuerai de faire de mon mieux en me souvenant de l’abnégation qui m’habitait lorsque j’étais maiko » affirme Katsuna.

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Les maiko Katsuna et Katsune pendant un cours de danse traditionnelle à Kamishichiken

 

Source : Asahi shimbun || Image : Sergii Rudiuk / Shutterstock.com

 

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