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Le quotidien d’apprenties geisha : Un parcours semé d’embuches pour les jeunes maiko

Le quotidien d’apprenties geisha : Un parcours semé d’embuches pour les jeunes maiko

Ceci est la troisième partie d’une série de cinq. Pour lire les précédentes parties :

https://www.nipponconnection.fr/le-quotidien-dapprenties-geisha-lorsque-des-adolescentes-frappent-a-la-porte-de-la-tradition/

https://www.nipponconnection.fr/le-quotidien-dapprenties-geisha-un-an-pour-devenir-maiko/

 

Après leurs présentations officielles dans la communauté, les jeunes maiko de moins d’un an d’expérience portent un certain nombre de signes distinctifs dans leurs cheveux et leur tenue pour signaler aux clients qu’elles débutent le métier.

 

Elles portent le kimono traditionnel et les nombreux accessoires de la maiko dont l’obi caractéristique qui tombe en deux pans dans le dos et elles sont autorisées à se maquiller seulement la lèvre inférieure pendant un an.

Comme leurs aînées elles portent des épingles florales dans les cheveux mais les leurs sont garnies de longs flots se balançant contre leur visage.

Chiaki Tsukada, 16 ans, a fait ses débuts en janvier dernier sous le nom Fukutomo. Elle est l’une des plus jeunes membres du quartier historique de Miyagawacho proche du célèbre temple bouddhiste Kenninji dans l’arrondissement de Higashiyama.

Alors qu’elle était en deuxième année au collège, la native d’Ueda dans la préfecture de Nagano a été fascinée et éblouie par des maiko vues dans un film.

Dès lors elle a émis le souhait d’entrer dans ce monde traditionnel à la fin du collège. Contrairement à la plupart des parents d’autres maiko, sa mère a accepté sa décision avec enthousiasme lui disant qu’il est important « d’essayer tout ce qui te plait ».

La mère et la fille ont eu un entretien avec la future « mère » de Chiaki à Kyoto.

De nombreux défis l’attendaient lorsqu’elle a commencé son apprentissage. Parmi eux bien sûr il y a avait la difficulté de maîtriser le dialecte de Kyoto qui est en quelque sorte la langue officielle dans les hanamachi de l’ancienne capitale.

Quelques jours après son entrée à l’okiya elle prenait ses premiers cours de danse traditionnelle. Celle-ci, pour rendre les danseuses gracieuses, les oblige à se tenir constamment légèrement fléchies mais le faire de manière répétée causait des maux de dos à Chiaki.

Aujourd’hui encore, elle n’a que deux jours de repos par mois pendant lesquelles elle n’est pas obligée de porter le kimono, peut se coiffer comme elle l’entend et dormir normalement.

En janvier dernier elle a accompli la première étape de son rêve : faire ses débuts de maiko. Mais malgré tout elle déclare : « Je me sens bien plus à l’aise lorsque je porte des vêtements occidentaux pendant mes congés ».

La jeune maiko Fukutomo, Chiaki Tsukada de son vrai nom, dans les rues du quartier de Miyagawacho.

La jeune maiko Fukutomo, Chiaki Tsukada de son vrai nom, dans les rues du quartier de Miyagawacho.

 

Source : asahi shimbun || Image : cowardlion / Shutterstock.com

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