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La Bretagne soigne ses investisseurs japonais

La Bretagne soigne ses investisseurs japonais

Comme chaque année, une délégation bretonne, conduite par le président de la Région, rencontre au Japon les entreprises de là-bas qui ont investi ici. Le Japon, en Bretagne, ce sont quand même 3 000 emplois.

 

« La Fée Murmure ». L’enseigne sent bon la France, et la Bretagne. Cette petite boutique de produits gourmets, installée dans le centre commercial de la nouvelle Sky Tree Tower de Tokyo, est une véritable vitrine de la gastronomie bretonne : crêpes dentelles, galettes fines, glaces bio au caramel beurre salé… Tout y est, ou presque.

Présent au Japon pour y rencontrer, comme chaque année, les dirigeants des groupes nippons qui ont investi en Bretagne, Pierrick Massiot, président de la Région, y a fait étape, accompagné par Gilles Falc’hun, patron de la laiterie finistérienne Sill, qui gère l’endroit avec un partenaire local.

Mais si Pierrick Massiot est dans l’Archipel, c’est avant tout pour entretenir la confiance entre la Bretagne et les entreprises nippones.

Car le Japon en Bretagne, ce sont seize groupes, répartis sur une trentaine de sites, qui représentent 3 000 emplois. Un chiffre en progression constante malgré les aléas de la conjoncture.

Parmi les plus fidèles : Canon, présent depuis 1983 à Liffré, et Sanden, cité en exemple pour sa récente diversification dans les pompes à chaleur pour l’habitat.

L’équipementier automobile, installé au nord de Rennes, emploie aujourd’hui 842 personnes. Plus délicat, le cas Renesas, en pleine restructuration et qui s’apprête à supprimer 176 postes à Cesson-Sévigné près de Rennes.

Lors de sa visite au siège tokyoïte du groupe, Pierrick Massiot dit avoir rencontré des dirigeants « ouverts et très respectueux de l’intérêt des salariés ».

Et d’ajouter : « Ils nous ont affirmé, et nous les croyons volontiers, qu’ils feront les choses de manière réglementaire, en s’appuyant sur toutes les possibilités permettant aux salariés de rebondir ».

Parallèlement, la Région travaille sur les moyens « de réduire le plan social ». Une stratégie qui passe par le développement de nouvelles activités et l’aide à la création d’entreprises « permettant d’embaucher quelques dizaines de personnes. »

Autre moment fort de cette visite : Fukushima où la délégation a pu juger de la mutation énergétique en cours dans la province sinistrée par la catastrophe nucléaire.

Cette partie du nord-est du Japon mise sur les énergies renouvelables, notamment dans le domaine maritime avec les éoliennes flottantes. Un projet qui intéresse aussi la Bretagne, qui espère beaucoup des énergies marines.

 

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Source: ouest-france.fr

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