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Faits divers

Selon le tribunal de Tokyo, il est normal pour une idole d’avoir un petit ami !

Selon le tribunal de Tokyo, il est normal pour une idole d’avoir un petit ami !

Le tribunal de Tokyo a rejeté la demande de dommages et intérêts d’une agence, déposée suite à la découverte d’une relation entre l’une de ses artistes et un fan.

 

Comme le savez, les agences d’artistes font tout leur possible pour éviter que leurs idoles débutent une relation amoureuse. Planning surchargé, contrat interdisant toute relation,.. celles-ci ne lésinent pas sur les moyens, cependant, il arrive tout de même que quelques artistes « dérapent ».

C’est notamment le cas d’une idole, dont on vous avait parlé le 20 Septembre, qui avait été condamnée par le tribunal de Tokyo à payer 650 000 yens (4 800 €).

Alors que nous pensions ce genre d’affaires gagnées d’avance en raison du contrat, un juge vient de rejeter la demande de dommages et intérêts d’une autre agence pour des faits similaires.

En Avril 2012, la jeune femme, alors âgée de 19 ans, a signé un contrat avec une agence d’artistes afin de devenir membre d’un groupe d’idoles.

Dans le contrat, une clause stipulait l’interdiction de fréquenter un fan au risque de se voir demander des dommages et intérêts.

Néanmoins, en Décembre 2013, la jeune femme a débuté une relation amoureuse avec l’un de ses fans. Elle a ensuite demandé son départ de l’agence en Juillet 2014, après avoir loupé un concert.

Une fois sa relation découverte, la société a déposé plainte contre la jeune femme et son petit ami, demandant quelque 9,9 millions de yens (env. 77 000 €) à titre de réparation pour violation de contrat.

Jugé lundi par Katsuya Hara, celui-ci a partiellement reconnu la logique derrière l’état d’esprit de la société de production. « Les fans désirent conserver un image pure de leurs idoles » a-t-il déclaré.

Toutefois, le juge Hara a ajouté dans sa déclaration finale : « L’enrichissement d’une vie à travers l’association d’une personne de sexe opposé est couvert par le droit à l’auto-détermination ».
« L’association avec une personne de sexe opposé fait partie du chemin nécessaire à la recherche du bonheur. Même en tenant compte des circonstances uniques liées au statut d’idole, ces interdictions vont trop loin ».

Le juge Hara a expliqué que si la femme avait choisi d’être avec son petit ami dans le seul but de causer des dommages à la société, il aurait tranché en faveur de l’agence.

Ne pouvant prouver une telle intention, il a rejeté l’action en justice.

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