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Actualité Japon
Avec près de 100 000 festivals organisés chaque année au Japon, vous avez sans doute eu l’occasion de croiser un mikoshi lors de votre séjour au Japon.
Ces palanquins ont fait leur apparition il y a des centaines d’années suite à une série d’épidémies et de catastrophes.
Les Japonais ont alors eu l’idée de placer des reliques de Dieux Shintoïstes dans ces mikoshi et de les faire défiler dans la rue afin de purifier la ville.
Le poids des mikoshi est extrêmement variable. Certains peuvent être portés par deux petites équipes à l’aide de deux poutres seulement tandis que d’autres peuvent posséder 6 poutres et demander la force d’un grand nombre de personnes.
Ainsi, il n’est pas rare pour un mikoshi de peser plus d’une tonne !
Alors que dans certains festivals, les porteurs doivent lancer dans les airs le mikoshi, ou encore lui faire traverser des eaux glacées, cette épreuve de force n’est pas sans conséquence.
Ces boules impressionnantes sont dues à une bursite ou hygroma. Il s’agit d’une inflammation des bourses séreuses, des poches dont le rôle est de faciliter les mouvements des articulations, due aux multiples traumatismes causés par la poutre. Les parois fabriquent alors de manière excessive du liquide synovial et la tuméfaction apparaît.
Au Japon elles portent le nom de mikoshi dago (神輿ダコ) et représentent un trophée pour les porteurs confirmés.
Celle-ci disparaissent avec le temps après beaucoup de repos, de glace et d’anti-inflammatoires.
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