Pendant la Seconde Guerre mondiale, Chiune Sugihara a émis des visas de transit pour des Juifs en tant que consul du Japon en Lituanie, malgré l’interdiction du Ministère Japonais des Affaires étrangères.
Grâce à son action, 6000 juifs ont pu être sauvé de l’Holocauste. A son retour au Japon en 1947, il fut contraint de quitter le Ministère.
« La fin de la guerre fêtant ses 70 ans, nous espérons transmettre la tragédie de la guerre et comment de précieuses vies humaines ont pu être sauvé par l’acte humanitaire de M. Sugihara », a déclaré Shingo Akatsuka, maire de Yaotsu (Gifu), ville où Sugihara est né en 1900. Il est décédé en 1986 à l’âge de 86 ans.
Yaotsu a conservé les dossiers de Sugihara, dont une liste de 2139 visas émis au mépris du gouvernement japonais, une copie des documents échangés avec le ministère japonais des Affaires étrangères et son mémoire.
La ville a soumis une demande vendredi à la Commission Nationale Japonaise pour l’UNESCO afin d’ajouter ces documents au Registre de la Mémoire du monde de l’UNESCO en 2017.
Le surnom de « Schindler japonais » de Sugihara fait allusion à Oskar Schindler, un industriel allemand qui a sauvé environ 1.200 Juifs pendant l’Holocauste en les embauchant afin de travailler dans ses usines.
Source : Japan Times
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