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Armes, drogues,.. 15 choses que les enfants japonais pouvaient acheter durant le 20è siècle

Armes, drogues,.. 15 choses que les enfants japonais pouvaient acheter durant le 20è siècle

L’ère Showa (1926-1989) a connu de grands bouleversements avec notamment la 2nde Guerre Mondiale ou encore l’arrivée de la bulle économique. Mais comment vivaient les Japonais à cette époque ?

 

L’histoire du Japon est divisée en ères, basées sur la durée de règne des empereurs. Nous sommes actuellement en l’an 27 de l’ère Heisei, sous l’empereur Akihito. Avant 1989, le Japon était à l’ère Showa, qui débutée à la fin de l’année 1926.

Les passionnés d’histoire sont probablement familiers avec les aspects politiques et économiques de l’ère Showa, ère la plus longue de l’histoire du Japon avec ses 64 ans. Mais qu’en-est-il de la vie quotidienne des Japonais à cette époque ?

Afin de tenter d’y répondre, voici une liste, issue d’un classement publié sur le site web japonais Goo, des 15 objets qu’un enfant pouvait acheter à l’époque. Croyez-moi, les temps ont bien changés !

 

Dakko-chan

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Dakko-chan était le surnom donné à Ki Nobori Uinki, un jouet gonflable commercialisé en 1960 dont les bras pouvaient s’accrocher autour de vous. Peu de temps après sa sortie, il a connu un succès énorme, équivalent à celui du hula-hoop, au point où il était possible de voir une femme adulte marchant dans la rue avec l’une de ces choses accrochées à son bras.

Ces jouets furent rattrapés par l’image raciste qu’ils véhiculaient. Ceux-ci représentant une personne de race noire portant une simple jupe en herbe.

Ce n’est qu’en 1988 qu’un comité de lutte contre les discriminations a remis en question l’apparence de Dakko-chan et a mis la pression sur son fabricant afin qu’il cesse sa production, ce qu’il finalement fait dans les années 90.

Il est toujours possible de trouver des jouets de ce type, mais ils ont été redessinés pour ressembler à des créatures non humaines ou tirés de manga comme Anpanman ou Doraemon.

▼ Aujourd’hui, ils sont disponibles dans une large gamme de couleurs (dont le noir) avec une paire d’ailes afin de les rendre inhumains.

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Bonbons remplis de colorants, gout artificiel et agents conservateurs

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Ce point ne concerne pas que le Japon. A l’époque, les fabricants de produits alimentaires mettaient toutes sortes de produits chimiques pour rendre plus attractives, avec des couleurs et des saveurs, les collations destinées aux enfants.

Bien que ces bonbons existent encore aujourd’hui au Japon, l’attitude des Japonais envers l’alimentation saine a considérablement changé.

 

Poussins colorés

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Les bonbons ne sont pas les seules choses à avoir eu le droit à des colorants. Durant l’ère Showa, il n’était pas étrange de voir une boite pleine de poussins colorés en bleu, en rose ou en vert. Ceux-ci étaient vendus ou offerts aux enfants comme prix lors de festivals.

Compte tenu des conditions dans lesquelles ils étaient teints, il ne fallait pas s’attendre à ce qu’ils vivent plus d’un mois.

La pratique a depuis disparu, les gens ne souhaitant plus élever de poulets chez eux.

 

Kit d’euthanasie pour insectes

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Portant le nom de « kit de collecte d’insectes », on s’attend à un jouet sain pour enfants. Cependant, lorsqu’on ouvre l’un de ces kits datant de l’ère Showa, on y trouve une vraie seringue ainsi que deux flacons d’insecticide.

Danger mis à part, voir son enfant administrer une injection létale à un papillon, de plus avec un certain talent, doit être assez inquiétant… Une envie de transformer votre enfant en Dexter ?

 

Pétards

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On peut encore facilement trouver des pétards au Japon, dans les boutiques de bonbons et dans les konbini durant l’été. Cependant, ceux-ci sont des versions beaucoup moins puissantes de ce qui existait à l’époque.
« Allez les copains, aujourd’hui on va fait sauter la maison du voisin ! »

 

Livres érotiques

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A l’époque, les enfants pouvaient également s’en procurer mais qui se soucierait de lire des histoires de sexe quand il y a tous ces autres trucs cool à acheter comme de la dynamite et du poison ?

 

Pistolet à plombs

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Pourquoi jouer avec un pistolet à billes lorsqu’on peut avoir un pistolet à plomb ? Heureusement les jeux par équipe, de type paintball, n’existaient pas à l’époque.

 

Arbalète

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Les pistolets à plombs c’est bien mais après 8 ans, c’est un peu la honte quand même ! Il est grand temps de changer de jouet :

Pas étonnant que les pistolets à plombs n’aient pas eu beaucoup de succès à l’époque. Il serait amusant de connaitre le nombre d’incidents domestiques causés par un carreau d’arbalète à l’époque…

 

Couteaux papillons

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A une époque où les enfants avaient des explosifs et des arbalètes, pourquoi ne pas les envoyer également au magasin acheter un couteau papillon ?

 

Alcool

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Techniquement, cela ne concerne pas que l’ère Showa puisque les enfants japonais peuvent acheter facilement, s’ils le souhaitent, de l’alcool en utilisant un distributeur.

 

Poudre à canon

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Alors que les enfants les plus gâtés pouvaient acheter eux-mêmes des pétards pré-fabriqués au magasin de bonbons, ceux ayant des parents stricts devaient fabriquer leur propre explosif. Un excellent moyen d’améliorer ses notes en chimie.

Heureusement, fumer était interdit aux mineurs. Le mélange des 2 ne faisant pas bon ménage.

 

Cigarettes

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Ah ben non…

 

Somnifères

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Alors que la consommation de drogue au Japon est loin d’être aussi répandue que dans d’autres pays, cela n’a pas toujours été ainsi.

Après la Seconde Guerre mondiale, le Japon a connu de gros problèmes de toxicomanie qui ont culminé dans les années 60. Plutôt que de prendre de la marijuana ou du LSD, les toxicomanes se rendaient plutôt à la pharmacie du coin.

Il était facile d’acheter des somnifères à la pharmacie jusqu’à l’invention du suiminyaku asobi (jeu des somnifères), devenu un passe-temps populaire auprès des jeunes. La vente fut alors interdite aux mineurs et finalement seulement disponibles par prescription.

 

Diluant à peinture

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Autour de 1965, les quincailleries ont commencé à devenir suspicieuses après un nombre record de diluants vendus à des jeunes. On découvrit l’existence du shinna asobi (jeu du diluant).

L’abus de substances très dangereuses comme celle-ci a conduit à une importante vague de répression menée par le gouvernement japonais.

 

Méthamphétamine

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Bien avant que Walter White fasse cuire sa préparation au milieu de désert, les méthamphétamines étaient le composant principal du Philopon, un complément alimentaire vendu au début du 20ème siècle.

Comme vous pouvez l’imaginer, ce complément énergétique a un peu trop bien fonctionné et peu de temps après la Seconde Guerre mondiale, les Japonais ont commencé à se préoccuper des effets secondaires, tels que le déchaussement des dents et des problèmes de comportement. En 1949, elle a été déclarée comme étant une substance nocive et fut interdite trois ans plus tard. Désolé, les enfants !

 

Source: Rocketnews24 || Images : Shutterstock.com

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