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Au Japon, les temples attirent plus d’un voleur

Au Japon, les temples attirent plus d’un voleur

Au Japon, les gardiens de biens culturels peinent à protéger leurs trésors des voleurs. Les cambrioleurs professionnels trouvent facilement des acheteurs et collectionneurs dans le monde entier, ce qui rend le marché des objets anciens relativement actif.

 

En 2010, une statue en bois de Bouddha, connue sous le nom de Dainichi Nyorai, un bien culturel national important qui remonte à l’époque de Heian (794-1185), a été volé dans le temple Konyoji (Nose, Préfecture d’Osaka).

Il y a environ 25 ans, les fidèles et voisins du temple bouddhiste – sans prêtre durant des années – ont fait des dons afin de construire un abri à la statue. Un jardinier de 69 ans vivant dans le quartier a dit, navré, qu’il pensait qu’un abri en béton avec deux serrures serait suffisant pour empêcher les vols. Toutefois, les serrures de la porte ont été trouvées forcées. Quatre ans plus tard, la statue est toujours manquante.

Mokuzo Dainichi Nyorai Zazo

▲ Mokuzo Dainichi Nyorai Zazo

Selon les données publiées par l’Agence pour les Affaires Culturelles en juillet, sur 109 objets d’art et d’artisanat désignés comme bien culturels par le gouvernement national, 33 ont été la cible de voleurs. La majorité était des statues de Bouddha et des katanas japonais, ou des épées traditionnelles.

À l’association des propriétaires de biens culturels de Kyoto, un expert des objets volés a déclaré que les statues et les épées étaient la cible privilégiée des voleurs, car les amateurs de ces articles sont prêts à payer des sommes élevées pour les obtenir, légalement ou non.

Ces dernières années, l’engouement pour les statues bouddhistes a incité à d’importantes enchères. Certains de ces objets sont soupçonnés d’avoir été vendus illégalement à des collectionneurs étrangers.

Un responsable de la sécurité des temples et sanctuaires au Centre de Sécurité de Kyoto a noté que les demandes d’estimation pour les systèmes de sécurité étaient en hausse chez les propriétaires de biens culturels. Il a ajouté qu’une fois l’objet repéré par les malfrats, il n’est pratiquement plus possible de le protéger efficacement.

 

Source : Nikkei || Image : Shutterstock

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