Technologie
Toshiba dévoile un androïde communiquant en langue des signes
Si vous visitez le stand Toshiba au CEATEC cette semaine, vous ne passerez pas à côté d’Aiko Chihira. Capable de communiquer en langue des signes, l’androïde féminin est de facture japonaise.
C’est à ALab Inc., l’Université d’Osaka, l’Institut de Technologie de Shibaura et celui de Shonan que l’on doit sa création. Outre le réalisme de ses traits (peau en silicone et pas moins de quinze actionneurs permettant de mimer les expressions du visage), le plus étonnant est sa capacité à signer.
Hitoshi Tokuda, responsable du groupe marketing de Toshiba dans la nouvelle division du développement des affaires, précise que le matériel a été fourni par ALab Inc. et l’Université d’Osaka. L’algorithme coordonnant les 43 actionneurs du robot a été développé par Toshiba. La technologie est dérivée de l’ensemble des expériences de l’entreprise en production de robots industriels.
Le principal objectif de Toshiba est le domaine de la santé et du bien-être. Cependant, Tokuda a émis la volonté d’une cible plus large. Ainsi, le secteur de l’événementiel (plus globalement celui de la communication) apparaît comme le terrain privilégié des prestations de l’androïde. Un kit de développement pour les développeurs tiers est également à l’étude.
Pour l’instant, Chihara est dépourvue d’intelligence artificielle. Elle répond à une pré-programmation et ses technologies sont encore relativement limitées. Toshiba espère que d’ici 2020, l’année des Jeux Olympiques d’Été de Tokyo, les performances du robot auront suffisamment évolué afin qu’il puisse accueillir et guider les visiteurs étrangers. Un autre projet d’application consiste à l’utiliser dans les foyers japonais des personnes âgées.
Rappelons que le 1er juillet 2014 i-RooBO Network Forum a été dévoilé au public. Le consortium réunit plus de 300 sociétés japonaises de robotique et des nouvelles technologies informatiques. En plus d’entreprises mondialement connues, des start ups s’ajoutent à sa composition. Le projet consiste en une centaine d’androïdes dont l’exploitation résoudrait la problématique relative au vieillissement de la population du Japon.
Sources : The Japan Times, Humanoïdes
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