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Le Japon cherche des sumos à tout prix

Le Japon cherche des sumos à tout prix

Le Japon n’avait pas connu cela depuis 1958, le sumo sport de combat emblématique de ce pays est en crise.

 

En effet, le Japon n’a recruté que 56 débutants en 2012, pour plus de 127 millions d’habitants.

Les propriétaires de clubs de sumo sont même obligés de démarcher dans la rue pour trouver de nouveaux poulains « Je n’ai aucune idée de combien viendront dans mon équipe. Toutes les écuries ont ce problème« , dit Nobutake Minezaki, patron d’une écurie de sumo.

Ainsi, les responsables de la ligue professionnelle de base-ball qui aide les joueurs à se reconvertir en fin de carrière, jouent le jeu en distribuant des tracts en faveur du sumo à Tokyo, capitale gastronomique mondiale.

 » On veut qu’ils sachent qu’ils ont la possibilité d’intégrer une écurie de lutteurs quand ils abandonnent le base-ball », témoigne Kenjiro Kimura, un responsable de l’écurie Minezaki.

 

L’an dernier, l’écurie Minezaki n’a recruté que trois apprentis : un ancien agent de nettoyage de l’hôtel Hilton de Tokyo, et deux jeunes de 15 ans.

Les raisons ? Une chute affolante de la natalité au Japon, l’accessibilité à une multitude d’autres sport et des séries de scandales qui ont sali le sumo. La popularité de cet art martial a décliné ces dernières années au fil des révélations sur des matchs truqués par des paris illégaux passés par des sumotoris et des violences.

En 2007, un novice de 17 ans avait même succombé à un passage à tabac infligé par des anciens de l’écurie dans laquelle il faisait son apprentissage. Cela pourrait en refroidir plus d’un d’aller s’inscrire.

Si vous êtes attiré par le Sumo, sachez que la fédération nationale de sumo a assoupli ses critères physiques et que même les gringalets peuvent participer maintenant !

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