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par
Actualité Japon
Le 5 Juillet à Kobe, un enseignant de 23 ans, travaillant à temps partiel dans école élémentaire a été arrêté pour avoir photographié des enfants nus avec son smartphone.
Le comportement obscène des enseignants est une source de préoccupation croissante au Japon. Le ministère de l’éducation a indiqué que 205 enseignants d’écoles publiques ont été blâmés pour comportements obscènes. Triste record.
Le magazine Shukan Bunshun pose une question intéressante dans sa dernière édition : Y a-t-il une action de faites à ce sujet ?
La réponse peut résumer par un «Oui, mais…».
L’objectif est pourtant clair : Dégager les pédophiles des écoles, que ce soit parmi les enseignants ou les jeunes diplômés cherchant un emploi.
Des moyens existent, par exemple avec la mise en place de tests psychologique plus poussés.
De nos jours au Japon, on utilise par exemple le test de l’encre de Rorschach où le candidat doit indiquer ce que représentent les taches ou bien encore le MMPI, l’Inventaire Multiphasique de Personnalité du Minnesota.
Le MMPI est un questionnaire de personnalité constitué, dans sa forme la plus récente, de 338 questions dont il faut répondre par «oui», «non» ou «aucun ».
Selon le Shukan Bunshun, on se demande comment la personne interrogée peut arriver à se faire attraper, même si elle avait quelque chose à cacher.
Les questions sont par exemple : « Y a-t-il des problèmes dans votre vie sexuelle ? » « Désirez-vous, (pour les hommes) parfois être une femme ? » ou encore « Regrettez-vous (pour les femmes) d’être une femme ? »
Mais ceux qui ont créés ces tests sont des experts, et nous devons supposer qu’ils savent ce qu’ils font. Mais est-ce vraiment suffisant ?
« Nous utilisons le MMPI depuis 5 ans » indique un membre d’une commission scolaire désirant rester anonyme.
« Il est possible que des Lolicons* ou des personnes ayant d’autres tendances sexuelles douteuses trouvent un moyen de le cacher. Mais nous avons tout de même remarqué que, contrairement aux préfectures n’utilisant pas le MMPI, le nombre de comportements obscènes a chuté à zéro et ce depuis 2 ans ».
Après avoir entendu cette histoire, un autre membre de commission habitant une autre préfecture a a confié au Shukan Bunshun :
Un jour, un jeune diplômé a passé un entretien très impressionnant. Ses résultats aux tests écrits étaient excellents et il a su exprimé avec aise et conviction ses idées concernant l’éducation. Pourtant quelque chose clochait chez cette personne. Il semblait par moment se regarder discrètement. Peut-être que cela ne signifiait rien.
Mais n’étant jamais trop prudent avec les enfants, la commission a envoyé son MMPI à un groupe d’experts. Ceux-ci ont alors détectés des tendances lolicon chez l’individu. L’homme n’a pas été embauché.
Un point pour les enfants, 0 pour le prédateur sexuel ! Mais était-il vraiment lolicon ? Les tests sont indicatifs, pas infaillibles. Et s’il ne l’était pas ? Est-ce vraiment une victoire ?
Vaut-il mieux tout miser sur les tests psychologiques actuels, au risque de se tromper ? Vaut-il mieux changer ? Et vous, qu’en pensez-vous ?
Source : Japan Today
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