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Elle crée une école pour restaurer la gloire des geishas de sa ville

Elle crée une école pour restaurer la gloire des geishas de sa ville

A Akita, trois maiko (apprenties geisha) ont fait leurs débuts pour redorer le blason de l’ancien quartier des geishas de la ville, Kawabata.

 

Désireuse d’aider à redynamiser sa ville natale, Chinatsu Mizuno, une jeune femme de 25 ans, a décidé de créer une école pour former et faire travailler des geishas. La Chambre de Commerce et d’Industrie d’Akita soutient l’initiative dans l’espoir d’y attirer de nouveau les touristes.

En plus de distraire leurs clients lors de réceptions, les maiko se produiront lors du festival de l’Akita Kanto et d’autres évènements.

Depuis l’ère Taisho (1912-1926) jusqu’au début de la Seconde Guerre Mondiale on trouvait 40 à 50 okiya (maisons de geishas) dans le quartier de Kawabata pour un total d’environ 150 geishas. Cependant leur nombre a décliné en raison de l’évolution du banquet traditionnel et d’un nombre insuffisant de femmes choisissant cette carrière. Il y a 10 ans que la dernière geisha du quartier a cessé son activité.

Mizuno est originaire de Daisen, dans la préfecture d’Akita et a travaillé dans une entreprise de cosmétiques après avoir obtenu son diplôme dans une université de la préfecture de Kanagawa. Elle est retournée dans sa région natale en mars 2012 pour fonder cette école.

En se renseignant sur l’histoire locale, l’intérêt de Mizuno pour la culture des geishas de Kawabata s’est éveillé. En avril dernier, elle a lancé Sen, une entreprise destinée à manager des maiko en prenant exemple sur celles de la préfecture voisine de Yamagata, comme Yamagata Dento Geino Shinko qui forme des femmes au métier de geisha.

Des sept jeunes femmes d’une vingtaine d’années que Sen a engagées pour devenir maiko, Chinoha, Chiyori et Chioka ont fait leurs débuts après avoir étudié la danse traditionnelle japonaise.

Elles ont rapidement reçu des engagements et ont distrait des clients une à deux fois par semaine depuis juin.

A cause de leur manque d’expérience dans l’art de la danse et de l’étiquette elles font encore beaucoup d’erreurs devant les clients. « Je veux devenir plus élégante » déclare Chinoha avec une grande détermination.

 

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De gauche à droite : Chioka, Chinoha et Chiyori sur scène le 1er août à l’occasion de leurs débuts publics dans un hôtel de la préfecture d’Akita.

 

Source : the japan-news || Image : Shutterstock

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