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Ces quelques SDF Japonais qui apprécient leur style de vie

Ces quelques SDF Japonais qui apprécient leur style de vie

Que ce soit pour le manque d’hygiène, de nourriture ou encore le froid, le quotidien d’un SDF est très difficile. Toutefois, selon le magasine japonais « Weekly Playboy », une poignée de SDF Japonais bénissent le jour où ils sont devenus sans-abri.

 

Keigo Sakazume est âgé de 30 ans. Alors qu’il s’attendait à recevoir des chocolats de la part de sa bien-aimée lors de la St Valentin, sa femme décida en lieu et place de le quitter. « C’est durant cette soirée d’hiver enneigée que je suis devenu sans-abri. » dit-il.

Il aurait pu négocier avec son ex un sursis afin de lui permettre de préparer son départ mais il a vu cela comme un défi à relever. Pendant quelques jours, il est resté chez des amis puis a parlé de sa situation sur les réseaux sociaux. Les gens, touchés, lui ont alors offerts le gîte et le couvert.

Souhaitant faire quelque chose en retour, cet ancien professeur de cuisine a alors proposé ses services. « Dans une maison, on a toujours besoin de quelque chose. Je suis alors devenu homme à tout faire. », demandant non pas de l’argent en retour mais juste un repas et un lieu où dormir pendant la nuit.

« Je n’ai jamais été aussi heureux » dit-il, depuis qu’il est sortie de ce monde basé sur l’argent.
Certains clients reconnaissants lui ont montré leur gratitude de façon étonnante. Ainsi il s’est vu proposée une moto, une tente, un sac de couchage et même une voiture.

« Je pensais qu’il était impossible de vivre sans logement, mais cette nouvelle vie m’a fait découvrir une toute nouvelle approche des relations humaines ».

Makoto Kotani, âgé de 32 ans, était un comique désirant percer dans le monde du show business. Malheureusement la dureté de la vie l’a vite rattrapé. Son binôme comique l’a quitté. Un ami lui a alors suggéré de prendre la route sans un sou et de voir ce qui arrive. Il tenta l’expérience afin de chercher l’inspiration et il la trouva sous une forme inattendue.

Son état n’était pas enviable. Il mangeait les restes des konbini et dormait dans un carton en pleine rue. Comme Sakazume, il a utilisé les réseaux sociaux et reçu de l’aide. Sa situation a évolué de manière similaire. Il effectue des petits boulots en échange de ce que veut bien lui donner le bénéficiaire. Il demande un minimum de 50 yens.

Il a désherbé, fait de la peinture ou encore donné un coup de main lors d’un déménagement. Si quelqu’un était déprimé et qu’il avait besoin de quelqu’un à qui parler, il était là pour écouter. Si un artiste avait besoin d’un modèle nu, il ôtait ses vêtements. Il a même été envoyé à l’étranger à deux reprises afin d’effectuer une course.

Puis un jour, « une cliente » habitant Nagoya, lui fit part d’une requête déroutante. Elle voulait « jouer au docteur ». Il est alors parti d’Osaka à la charge de la cliente et s’est rendu compte du vrai sens de la demande, qu’il exécuta.

Le lendemain, elle l’a suivi à Osaka où elle avait une mission en tant que planificateur d’événement. Lors d’une discussion, Il lui parla d’une fête organisée par des amis à Tokyo où il souhaitait se rendre s’il avait de l’argent. Elle lui alors payé le voyage puis lui a dit : « Je ne suis pas intéressée par une simple relation, je souhaite me marier. ». «D’accord», répondit-il alors. « Allons-nous marier ! »

Ils se marièrent peu de temps après à Tokyo et le fêtèrent dans un parc d’attractions payé grâce à de l’argent récolté sur un site de crowdfunding.

Le mariage ne l’a pas pour autant éloigné de son style de vie. Il continue toujours de louer ses services, tandis que sa femme vit avec ses parents.

 

Source : Japan Today

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