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Paul Jacoulet maître de l’estampe japonaise au musée du quai Branly

Paul Jacoulet maître de l’estampe japonaise au musée du quai Branly

Le musée du quai Branly accueille dès à présent des œuvres de Paul Jacoulet dans une exposition temporaire qui fait place aux œuvres de l’artiste inspirées de ses voyages en Micronésie.

 

Paul Jacoulet maître de l’estampe japonaise

 

L’artiste français fut en effet un maître de l’estampe japonaise.

Au Japon, Paul Jacoulet est reconnu comme l’un des derniers grands maîtres de l’estampe alors qu’en France, où il est né, peu le connaissent. Le musée du quay Branly a voulu rendre hommage au plus japonais des artistes français.

Son œuvre a été exposée en France pour la première fois en 2011 seulement, à l’occasion de la donation d’un ensemble de gravures à la Bibliothèque nationale de France par sa fille adoptive, Thérèse Jacoulet-Inagaki.

C’est cette même fille qui vient de faire don au Quai Branly de l’essentiel du fonds conservé depuis la mort de l’artiste en 1960 dans sa maison de Karuizawa.

Les pièces de Paul Jacoulet au musée du quai Branly

 

Aussi, près de 3 000 pièces et archives sont exposées jusqu’au 19 mai sur la période “micronésienne” de l’artiste.

On y compte 140 aquarelles, dessins et gravures issus des longs voyages de Paul Jacoulet dans les archipels situés au nord de la Nouvelle-Guinée et des îles Salomon.

L’artiste s’y rend en 1929. Il a alors 33 ans et vit depuis son tout jeune âge au Japon, dans la haute société de Tokyo.

Initié à la musique, à la danse et au récit chanté gidayu, il s’est aussi épris de sciences naturelles.

Il a aussi découvert le dessin, la peinture et l’estampe auprès de maîtres accomplis.

Paul Jacoulet a touché un peu à tout : traducteur, artiste, danseur, il est un monde à lui tout seul tout en nous faisant découvrir un autre monde, celui de la Micronésie.

L’œuvre de Paul Jacoulet

 

En 1933, Paul Jacoulet ouvre son premier atelier, l’Institut Jacoulet des estampes, où il travaillera en collaboration avec de grands maîtres imprimeurs et graveurs, mettant ses pas dans ceux d’un autre artiste voyageur, Paul Gauguin.

Il entame une collection de papillons qui comptera jusqu’à 30 000 spécimens. Selon lui “les couleurs des mers du Sud sont inconcevables tant qu’on ne les a pas vues et, même alors, elles restent inconcevables”.

Il tente néanmoins de les exprimer : il invente sa palette et introduit dans l’ukiyo-e (gravure sur bois polychrome) de nouveaux pigments : des bleus, des verts et des rouges ou, pour rendre la luminosité, du mica, de la poudre de perle, d’or ou d’argent.

Il introduit également les portraits d’amis ou d’anonymes et des scènes de la vie quotidienne. A chaque fois il recherche le beau, mais son œuvre, dans les années 30, renseigne aussi sur des coutumes qui commençaient à décliner.

Il faut admirer l’œuvre de Paul Jacoulet au musée du quai Branly pour le comprendre.

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