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L’autoédition selon Amazon s’exporte au Japon et au Brésil

L’autoédition selon Amazon s’exporte au Japon et au Brésil

Arrivé au Japon et au Brésil respectivement depuis novembre et décembre 2012, Amazon a fourbi ses Kindle et ouvert son ebookstore : toutefois, il manquait encore à son arsenal commercial le Kindle Direct Publishing, qui propose à des auteurs amateurs de s’autoéditer.

 

S’autoéditer certes, mais surtout diffuser leurs livres via les réseaux du site de e-commerce, particulièrement rodés en la matière…


Mysterious Island on Kindle Fire

Kindle Direct Publishing, KDP de son petit nom ou « publication directe Kindle » pour sa version française, a fait ses preuves aux États-Unis, où il capte avec Smashwords la majeure partie des auteurs désireux de se lancer dans l’autoédition.

Il faut dire qu’Amazon fait valoir une carotte de taille : 70 % de royalties et surtout, une apparition dans la plus grande vitrine du commerce en ligne, comme le note Nate « the Great » sur The Digital Reader.

« Gagnez 70% de redevances. Disponible pour les clients aux Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni, Allemagne, Inde, France, Italie, Espagne, Japon, Brésil et plus encore », annonce désormais la page de la publication directe Kindle.

Voilà qui fait donc entrer les Japonais et les Brésiliens dans le monde de l’autoédition selon Amazon, avec les mêmes promesses à l’entrée.

Par ailleurs, les 70 % de redevances ne sont garantis qu’en cas d’exclusivité totale laissée à l’ebookstore d’Amazon : en cas de refus, les revenus sont réduits de moitié, à un taux de 35 %.

Autant dire que le site de e-commerce entend capter toutes les bonnes volontés, et les plumes volontaires.

Ce qui devrait permettre à la multinationale de conforter l’avance qu’elle possède déjà sur ses concurrents : au Japon, le site s’en sort déjà avec 40 % de parts de marché…

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