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L’APRES TSUNAMI : RECONSTRUCTION EN STAND-BY

L’APRES TSUNAMI : RECONSTRUCTION EN STAND-BY

Le coût des matériaux de construction a grimpé en flèche dans la région de Tohoku, ce qui entrave l’après-tsunami.

 

Plus de 250.000 résidents à Tohoku ont perdu leurs maisons et les entreprises le 11/3/2011 lorsque l’ énorme tsunami a tout balayé sur son passage. Les routes et autres infrastructures côtières ont également été englouties.

Principalement en raison de l’augmentation du coût du béton et d’autres matériaux du bâtiment d’autre part, de nombreux entrepreneurs font de la surenchère sur les contrats de reconstruction. Beaucoup de ceux qui soumettent des offres sont souvent au-dessus de ce que les collectivités locales peuvent payer.

Au cours du dernier semestre 2012, 32% des projets publics dans la préfecture de Miyagi n’ont pas réussi à trouver des entrepreneurs accessibles financièrement. Miyagi a été la plus touchée par le tsunami sur la côte de la  Préfecture de Tohoku.

Une route gravement endommagée à Miyagi est restée en l’état, car aucun entrepreneur n’a été trouvé pour faire les réparations. La préfecture d’Iwate a eu un taux d’échec de 14%.

A Kamaishi, dans la  préfecture d’ Iwate, personne n’a été trouvé pour reconstruire une caserne de pompiers  endommagée par le tsunami.

Les réfugiés qui ont trouvé un logement temporaire ont  le sentiment global que rien n’a changé au cours des deux dernières années, depuis qu’ils ont tout perdu.

Les entrepreneurs se plaignent que les coûts des matériaux de construction ont augmenté jusqu’à 43%, de sorte qu’ils ne peuvent pas se permettre de prendre des contrats disponibles tant que les limites de budget  ne changent pas.

Ils se plaignent également d’une pénurie de travailleurs qui sont prêts à s’impliquer dans l’après-tsunami.

Les fournisseurs de matériaux sont réticents à investir dans le développement de leurs capacités de stocks, car une fois la récupération terminée, la demande va retomber à des niveaux d’avant la catastrophe.

En outre, si les travailleurs de la construction doivent être missionnés dans d’autres régions du Japon, les coûts de main-d’œuvre augmentera aussi, défavorisant encore plus  la reconstruction.

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