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Des os humains retrouvés chez le propriétaire d’un magasin

Des os humains retrouvés chez le propriétaire d’un magasin

Shinya Nakao et sa femme Chisa, tous deux propriétaires d’un magasin à Fukuoka, ont été arrêtés cette semaine pour meurtre après que la police ait retrouvé les os d’un de leurs employés.

 

Le couple avait été arrêté en avril pour vol par la préfecture de police de Fukuoka et c’est lors de l’ interrogatoire que Nakao aurait avoué disposer de restes de corps humains.

Leur employé Takashi Hidaka, 22 ans, avait été porté disparu en juillet 2004. Il travaillait et vivait avec le couple depuis un an. D’anciens employés de la boutique s’étaient plaints de violences physiques de la part du propriétaire du magasin. Le couple forçait certains de leurs employés à emprunter de l’argent à leur famille ou à des usuriers.

Suite à la déposition de Shinya Nakao, la police a effectué une recherche à son domicile ainsi qu’à celui de ses parents. C’est dans le jardin de ces derniers que des os ont été retrouvés.

L’analyse ADN a révélé qu’une partie des os étaient bien ceux de Takashi Hidaka, mais que les os restants appartenaient à une autre personne. Un second salarié du couple avait été également porté disparu quelques années plus tôt.

Shinya Nakao a avoué avoir battu les deux hommes à plusieurs reprises, incité par son épouse,  mais nie avoir eu l’intention de les tuer.

« J’ai broyé leurs os à l’aide d’une machine que nous utilisons au magasin pour le recyclage des déchets électroniques« , a-t-il déclaré.

La police pense que  Shinya Nakao et sa femme agressaient le jeune Takashi Hidaka quotidiennement, d’après de nombreux témoignages de proches du couple et des victimes.

A ce jour, la police continue précautionneusement ses investigations afin de déterminer s’il s’agit d’homicides volontaires ou involontaires (avec violences physiques ayant entraîné la mort, sans intention de la donner).

La tâche s’annonce  difficile pour la police qui dispose seulement de témoignages.

 

Sources : Mainichi Shimbun / The Japan Times

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